LE CHOIX D’IMPLANTATION
Le choix d’implantation du parc photovoltaïque s’est initialement porté sur une friche communale située à proximité de la route départementale D26. Un redimensionnement de la zone d’étude a été effectué : des parcelles appartenant à la communauté d’agglomération de Saint-Avold Synergie ont été intégrées au projet, afin de favoriser une meilleure répartition des panneaux et la mise en place de mesures d’évitement, de réduction et de compensation plus ambitieuses.
La zone d’implantation potentielle (ZIP) du projet est délimitée en orange : elle correspond à la zone sur laquelle sont menées les études paysagères et environnementales en vue de développer un projet photovoltaïque. Elle n’a pas vocation à être recouverte de panneaux.
La zone d’implantation finale du projet, est quant à elle représentée en bleu foncé : c’est cette zone sur laquelle seront installés des panneaux. Elle est définie à l’aune des enjeux identifiés dans l’étude d’impact, des échanges avec le territoire et au regard des préconisations formulées par le bureau d’études.
LES RETOMBÉES LOCALES DU PROJET
Un projet photovoltaïque apporte des retombées économiques de diverses natures sur le territoire. Ces retombées sont partagées entre les différents échelons de collectivités, à savoir la commune de Porcelette, la communauté d’agglomération Saint-Avold Synergie et le département de la Moselle.
PARTICIPER À LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Décarboner la production d’énergie pour lutter contre le réchauffement climatique
Le parc photovoltaïque de Porcelette contribuera à sa mesure à l’atteinte des objectifs nationaux de décarbonation de la production d’énergie en France. Le gouvernement s’est en effet donné pour objectif d’atteindre 40% de la consommation d’électricité française par le biais de ressources renouvelables d’ici 2030.
Cette stratégie a été élaborée à l’aune de plusieurs constats :
- Il existe une réelle nécessité de sécuriser l’approvisionnement énergétique de la France, la succession de diverses crises (environnementale, géopolitique, sanitaire) ayant montré les limites et les risques posés par sa dépendance à l’égard d’autres pays exportateurs.
- Le mix énergétique doit permettre de diminuer les émissions de gaz à effet et ainsi de lutter contre les dérèglements climatiques. Le développement des énergies renouvelables est l’un des leviers à activer pour ce faire.
La Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 et la Loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables du 10 mars 2023 sont des textes législatifs encadrant cet objectif.
Pour atteindre cette ambition, le gouvernement s’est doté d’une programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui décline des objectifs par filière. En ce qui concerne l’énergie photovoltaïque, les PPE 2019-2023, 2024-2028 prévoient de porter la capacité installée de 20,1 GW en 2023 à entre 35,1 et 44 GW en 2028.
Objectifs PPE en matière de production d’électricité
renouvelable par filière (en GW)
Par ailleurs, le gestionnaire du réseau de transport (RTE) a imaginé plusieurs trajectoires pour le futur énergétique français à l’horizon 2050. Les scenarii vont d’un mix 100% renouvelables, qui nécessite de multiplier la capacité installée du photovoltaïque par 21, à un mix plus favorable au nucléaire, dans lequel le photovoltaïque devrait être multiplié par 7.
Dans l’ensemble des 6 scenarii présentés, le développement des énergies renouvelables, et particulièrement celui du photovoltaïque, est indispensable.
RÉPARTITION DE LA PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE EN 2050
100% ENR
Le scénario le plus favorable aux EnR
- Sortie du nucléaire ;
- Mix énergétique 100 % renouvelable
La puissance installée du photovoltaïque doit être multipliée par 21.
50% ENR + 50% NUCLÉAIRE
Le scénario le plus favorable au nucléaire
- Développement de nouvelles technologies nucléaires
- Mix énergétique 50% nucléaire et 50% ENR
La puissance installée du photovoltaïque doit être multipliée par 7.
Produire de l’énergie verte localement
Le projet photovoltaïque de Porcelette représente également une opportunité à une échelle plus locale.
La région Grand Est a adopté son SRADDET en 2019. Ce document de planification fixe l’objectif de couvrir 41% de la consommation finale d’énergie par les énergies renouvelables et de récupération en 2030 et 100% en 2050. L’objectif ? « Devenir une région à énergie positive et bas carbone à l’horizon 2050 ».
Afin d’exploiter le potentiel solaire de la région, le SRADDET prévoit de multiplier sa production de photovoltaïque par 14,9 fois d’ici 2050.
À l’échelle micro-locale, la communauté d’agglomération de Saint-Avold Synergies s’est associée à Forbach Porte de France et Freyming-Merlebach pour élaborer un Schéma de cohérence territoriale (SCoT), porté par le syndicat mixte du Val de Rosselle. Ce dernier souhaite « accélérer le développement des filières renouvelables de production d’énergie » et « se saisir des opportunités permettant d’installer des dispositifs pour capter l’énergie solaire à des fins industrielles, tertiaires ou domestiques ».
La transition énergétique est portée à tous les échelons !