COMPOSANTS ET PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DES PANNEAUX

Un panneau photovoltaïque est composé de plusieurs modules montés sur une structure. Chaque panneau est constitué de plusieurs couches, dont les cellules photovoltaïques, qui contiennent des matériaux photosensibles. Lorsqu’elles sont au contact du rayonnement solaire, les électrons s’activent, et produisent de l’énergie. Cette énergie est ensuite redirigée vers le réseau électrique.

Le saviez-vous ?

Les modules photovoltaïques ne sont pas constitués de terres rares ! Leur composant principal, le silicium, est le 2e atome le plus présent sur Terre, après l’oxygène. Il est également facile d’accès puisqu’il se trouve sur la croûte terrestre.

LE fonctionnement du PARC PHOTOVOLTAÏQUE 

  • Les panneaux solaires produisent l’énergie.
  • Les structures métalliques supportent les panneaux solaires.
  • Dans les locaux techniques :
    • Les onduleurs permettent de transformer le courant continu (celui qui est produit par les panneaux) en courant alternatif (celui qui est envoyé vers les transformateurs électriques).
    •  Les transformateurs électriques convertissent le courant basse tension, qui est produit par le parc photovoltaïque, en courant haute tension, lequel peut être utilisé par le réseau public de distribution.
  • Des lignes de raccordement transfèrent l’énergie produite du parc au réseau public de distribution.
  • Des équipements annexes (tels que les caméras de surveillance et les clôtures) concourent à la sûreté et la sécurité du site.


LE RACCORDEMENT

Une fois l’électricité injectée par le poste de livraison, elle est conduite vers le poste source le plus proche. Ce poste source est connecté au réseau de transport d’électricité haute tension. En fonction du maillage national et des besoins du territoires, l’électricité est à nouveau convertie en basse tension, pour être distribuée dans les foyers.

FAQ ET IDÉES REÇUES

FAQ

La durée de vie d’un panneau photovoltaïque est d’en moyenne 30 ans, lorsqu’ils sont conformes aux normes françaises et européennes.

La conception des panneaux photovoltaïques est soumise à des normes de la Commission Électrotechnique Internationale (CEI). Elles garantissent que les modules installés soient en mesure de résister à la chute d’un grêlon de 1,25 cm de diamètre, lancé à 140 km/h. 

Aujourd’hui, la fabrication des panneaux photovoltaïque est surtout effectuée en Chine. Pour autant, avec le développement de la filière, des usines françaises voient peu à peu le jour. L’implantation à Fos-sur-Mer d’une giga-usine dédiée à la fabrication de panneaux solaire a ainsi été annoncée début 2023. 

Les panneaux solaires n’émettent pas, ou très peu, de nuisances sonores. La seule émission sonore perceptible provient des ventilateurs des locaux techniques, mais devient inaudible lorsque l’on s’en éloigne de quelques dizaines de mètres.

IDÉES REÇUES

FAUX. Les panneaux solaires sont recyclables à 96% ! Leurs composants principaux (verres, plastiques et aluminium) sont recyclés dans des filières industrielles existantes. Dans une logique d’économie circulaire, ils peuvent être réutilisés pour fabriquer de nouveaux modules.

FAUX. La France dispose d’un gisement solaire favorable à l’implantation d’un parc photovoltaïque, le 5e à l’échelle européenne. De plus, le potentiel solaire d’une installation dépend d’autres facteurs, tels que sa surface, sa puissance, son inclinaison, son exposition, etc. Par ailleurs, malgré ce que l’on pourrait penser, les panneaux photovoltaïques continuent de fonctionner pendant la saison hivernale, même si leur production électrique est diminuée. Enfin, si un développeur fait le choix d’implanter un parc photovoltaïque sur un territoire, c’est qu’il a finement analysé son futur rendement !

FAUX. À l’heure actuelle, on estime qu’un panneau photovoltaïque rentabilise l’énergie nécessaire à sa fabrication en un délai de 18 mois à 3 ans en moyenne. C’est un des taux de retour les plus importants, toutes énergies confondues. 

FAUX. La dégradation des sols induite par l’installation d’un parc photovoltaïque est limitée par son caractère facilement démontable. De plus, si un parc photovoltaïque impacte les sols et la biodiversité, le code de l’Environnement requiert l’application de la séquence Éviter, Réduire et Compenser, préalable à toute installation.